Consciente que la mobilité de ses festivaliers représente 50% de l’empreinte carbone du festival, l’association a souhaité agir pour réduire cet impact.
MISE EN PLACE DE NAVETTES DE BUS
Afin de pallier le manque d’infrastructures et de moyens existants liés à la situation géographique de l’événement, Décibulles a mis en place à sa charge des lignes de bus pour faciliter l’accès des festivaliers.
Comme depuis de nombreuses années, des navettes gratuites depuis la gare de Sélestat, Châtenois et dans la Vallée de Villé sont mises en place.
A cela, s’ajoutent des lignes payantes vers Strasbourg, Colmar, et Mulhouse. Elles ont permis au public, notamment aux plus jeunes de ces villes de se rendre facilement sur l’événement.
Ces deux services rencontrent un succès important auprès des festivaliers nous obligeant chaque année à augmenter le nombre de transports.
Chaque utilisateur réduit de 50% ses émissions de gaz à effet de serre en utilisant ces services.
En quelques chiffres :
• 29% des festivaliers utilisent les navettes (3200 personnes par jour)
• 1 520 billets vendus pour les navettes payantes
• 319 rotations de navettes gratuites durant les 3 jours
• 37 trajets payants durant les 3 jours (dont 17 navettes complètes)
• Coût navettes gratuites : 25 395€ HT
PLATEFORME DE COVOITURAGE GRATUITE
Décibulles propose une plateforme de mise en relation entre festivaliers pour se rendre au festival en covoiturage : La plateforme IKO !
IKO propose une solution permettant de partager les frais de déplacement. De plus, la création d’un profil pour utiliser le service permet de rassurer les utilisateurs et d’utiliser la plateforme avec plus de confiance.
L’objectif est de réduire le nombre de personnes qui se rendent seules dans leur voiture au festival.
PARKING A VÉLO
Un parking à vélo est à disposition des festivaliers pour encourager ceux habitants le plus près du festival à ne pas utiliser leur voiture.
IMPORTANCE DU PUBLIC LOCAL
Décibulles à la chance d’avoir un public majoritairement local, 87% des festivaliers sont alsaciens. Cela impact grandement son impact sur l’environnement car les déplacements effectués en moyenne par le public sont plus court qu’un événement attirant des spectateurs de la France entière.
Une étude du public a démontré qu’en moyenne un festivalier parcourait 100km pour venir et repartir du festival. Cela prouve bien l’ancrage local de l’événement.